Petite réflexion sur notre relation à l'accessoire.
Quand l'accessoire (chaussure) prend le dessus sur l'essentiel (corps):
La différence entre la marche tranquillou et athlétique n'est elle pas la vitesse et plus précisément l'attitude du corps (tendu ou relâché)?:
En théorie comme le pied est le véritable moteur en quoi une chaussure devrait elle être adaptée à la vitesse ou la longue distance?
Amorti me direz vous;
Petit paradoxe/
-Sur petite distance sous prétexte de vitesse, une chaussure légère (avec un amorti moindre) sera privilégiée (alors qu'au vu des images des champions, la sustentation et donc la réception sur talon comme un coureur est la norme).
-Sur une longue distance (où la vitesse se veut moindre) une chaussure à semelle plus épaisse sera privilégiée (du fait du kilométrage et de la fatigue en découlant).
Conclusion: on préfère donc faire l'impasse sur un véritable amorti sur courte distance quand cela devrait être nécessaire et le réserver aux longues distances (sous prétexte de la fatigue sur ces distances alors que l'entrainement est conçu pour maintenir une technique correcte sur le long terme).
De là il ressort que l'impact sur les petites distances sera amorti par la colonne (mais si on additionne les distances d'entrainement parcourues, je pense que l'on doit se rapprocher d'une moyenne ou longue distance où l'amorti est privilégié). Les petits disques inter-vertébraux se feront plaisir de se rappeler au bon souvenir quelques années plus tard.
Une bonne chaussure ne devrait elle pas être adaptable à toutes les allures comme l'est le pied.
Petit rappel historique (loin de moi le syndrome du c'était mieux avant)
Voici ce qui a servi au légionnaire romain pour étendre l'empire (50 km en 8h avec un équipement de plusieurs dizaines de kilos sur le dos et à l'issue construction du camps et parfois bataille dans la foulée). Les conditions étaient bien entendues différentes (morphologie, espérance et conditions de vie etc...). Mais je trouve tout de même le rappel intéressant.
Qu'utilisez nos anciens avant l'apparition de chères (dans tous les sens du terme) runnings.
Amicalement,