le moral du grand fond

vous mettez trés souvent en exergue le MENTAL des marcheurs de grand fond comme facteur important de la performance ..

c'est trés vrai, mais cela varie beaucoup de l'un a l 'autre ...

parfois , le mental semble presque un acquis inné, et d'autre fois il progresse pas à pas, au fur a mesure des expériences (positives mais aussi négatives) et devient le plus qui va faire la différence !

mais d'aprés vous comment définiriez vous ce mental ??? qu'est ce que vous y mettriez dedans ???
quels éléments la composeraient ??

et comment développer ce "fameux " mental ???

merci de vos interventions , par avance ...

quant a moi, je pense que le marcheur de 20 ou de 50 utilise son mental, pour aller au dela de sa technique , chercher des chronos de 1 h 18 ' ou 3 h35 ...
la seule différence c'est le facteur temps ..
sur paris colmar , il faut pouvoir jouer de son mental pendant 60 à 70 h !!
et croyez mio, cela fait trés mal à la téte (des barres terribles à la nuque , au x tempes...etc...) et tout cela se travaille :
légers mouvements de souplesse et d 'osteo pathie au niveau cervical , par exemple ...

voila
a+
et j'attends vos contributions éclairées
françois hurbain
77380 combs la ville

Bonjour François
Je ne pense pas que le préparateur de purs sang de la marche ait grand chose à retenir de ça. A mon sens les athlètes que tu as cotoyés et encadrés (Roditchev entre autres) ont dû t'en apprendre sur le sujet plus que toute théorie.
Comment disent ils déjà : rabot rabot rabot !
Après il faut la caisse et le physique, moi je me blesse souvent, je ne sais même pas si je pourrai un jour prendre le départ d'une sélectuive, pourtant j'en rêve. Certes le moral influe quand on s'écoute trop. Mais quand on ne s'écoute pas assez on risque de se casser. Alors le mental est efficace tant qu'il ne pousse pas le corps au delà des limites physiologiques.
Amitiés
Yves-Michel

Le mental , dans les sports d'endurance , me semble être une forme d'obstination , la capacité à ne pas lâcher prise quand on a eu un moment de moins bien où l'on a cru voir le rêve s'échapper . Et justement , je pense qu'il dépend beaucoup du physique , puisque quand ça fait mal , on est beaucoup plus tenté de baisser les bras , alors que quand on est bien préparé , on a confiance dans la machine , et le deuxième souffle revient plus facilement après le coup de bambou .
Rien que sur un 20 km , on a toute une vie intérieure qui se joue , avec ses impressions de force , puis de faiblesse , parfois de souffrance , d'euphorie , de désespoir , alors j'imagine que ça doit être décuplé sur le grand fond . A moins que sur les très longues distances , les choses soient vécues plus sereinement , de manière moins intense ? Je n'en ai aucune idée , mais je trouve ça passionnant !

oui , cher kly et chére marie,

le mental c'est un bon sujet dans notre sport !!
cela se travaille et s'apprivoise pour que le jour j venu, sérénité et confiance nous habitent !!
de plus , sur le grand fond , on fait connaissance avec notre endo-morphine , qui fait qur aude la , d un cerain seuil de douleur , un plaisir voire une jouissance y succéde et la les sensations sont "extraordinaires " ... cela dure + ou - longtemps selon les individus et cela joue dans la réalisation de la perf ....
voila
a+
françois hurbain
77380 combs la ville

visitez le site de VOLODALEN - psychologie - l'être sportif.
c'est net, clair et précis.

Sur une épreuve comme le Colmar, ou même les sélectives , ton équipe compte aussi pour beaucoup. Ce sont eux qui sont là pour t'écouter ( pas trop non plus), te remotiver, te faire penser à autre chose quand ca ne va pas et que ca te fasse avancer.
Et puis il y a l'objectif que tu t'es fixé et que tu dois garder dans un petit coin de la tête pour qu'il soit toujours présent, dans les bons moments, comme dans les mauvais.
Qu'en penses tu?