suivre le 50 kilometres a daegu

Rappel du premier message :

en libre service pour toute la nuit

km45

23 417 Bertrand MOULINET FRA 3:35:05

On a jamais tant parlé de Bertrand....

Il était temps que ça se termine pour Bakulin qui a perdu pas mal sur la fin. Ses suivants semblent très touchés aussi.
Que les conditions doivent être rudes !

1 903 Sergey BAKULIN RUS 3:41:24 23:08
2 923 Denis NIZHEGORODOV RUS 3:42:45 SB +01:21 22:13
3 146 Jared TALLENT AUS 3:43:36 SB +02:12 ~ 23:50
4 248 Tianfeng SI CHN 3:44:40 +03:16 23:09
5 122 Luke ADAMS AUS 3:45:31 SB +04:07 23:30
6 624 Koichiro MORIOKA JPN 3:46:21 +04:57 23:15
7 697 Chil-sung PARK KOR 3:47:13 NR +05:49 23:10
8 255 Faguang XU CHN 3:47:19 +05:55 > 23:31
9 635 Takayuki TANII JPN 3:48:03 SB +06:39 > > 23:19
10 611 Hirooki ARAI JPN 3:48:40 PB +07:16 23:36
11 308 Andrés CHOCHO ECU 3:49:32 AR +08:08 > ~ 25:24
12 570 Marco DE LUCA ITA 3:49:40 SB +08:16 22:57

2 Russes, 2 Australiens et 6 Asiatiques dans les 10 premiers !

J'avais dit les asiatiques seront là. Mais placés seulement....
On attend Bertrand-courage maintenant.
Son heure viendra après l'apprentissage, c'est sûr.
Bonne nuit à ceux qui peuvent !

mais çà va être dur!

Le niveau est relevé compte tenu des conditions climatiques. Bakulin était dans sa bulle, mais très marqué à l'arrivée comme l'a justement dit Laurent.

13 844 Rafal SIKORA POL 3:50:24 +09:00 > > 23:32
14 682 Dong-young KIM KOR 3:51:12 PB +09:48 > > 23:58
15 389 Jarkko KINNUNEN FIN 3:52:32 SB +11:08 25:18
16 575 Jean-Jacques NKOULOUKIDI ITA 3:52:35 PB +11:11 22:58
17 800 Trond NYMARK NOR 3:54:26 SB +13:02 > 24:34
18 758 Edgar HERNÁNDEZ MEX 3:54:46 SB +13:22 25:45
19 760 José LEYVER MEX 3:55:37 +14:13 ~ > 24:57
20 1048 Oleksiy KAZANIN UKR 3:56:18 SB +14:54 25:29
21 765 Omar ZEPEDA MEX 3:56:41 +15:17 24:54
22 978 Andreas GUSTAFSSON SWE 4:00:05 SB +18:41 > > 26:46


Encore 3 marcheurs ( dont Bertrand ) sur la route

Comme d'habitude, la détresse au 35e km et c'est cuit. On attend Bertrand Moulinet, quel courage, quelle épreuve !.

23 417 Bertrand MOULINET FRA 4:07:58 +26:34 32:53
24 808 Quentin REW NZL 4:08:46 +27:22 25:35
25 241 Jianbo LI CHN 4:10:26

Fallait avoir le courage d'aller au bout, j'espère que cela ne le marquera pas trop.

4h 07, remarquable quand on termine de cette façon, quel courage !

Récupères bien Bertrand

merci les garcons pour les commentaires, j'ai du vous abandonner
et bravo aux acteurs de notre discipline

Bonjour,

Félicitations à Bertrand. L'apprentissage du haut niveau pour le 50 est en route et de bien belle façon. Quel courage !

Nous avons hâte de le revoir dans des conditions climatiques moins dures et espérons pour lui des conditions préalables propices à une bonne préparation.

Pour Yohann et Cédric, étant trop "jeune" dans la discipline, je ne puis m'exprimer. Je dirais dommage, c'est tout.

Rémi.

Nos marcheurs sur le site de la fédé !

http://www.athle.com/asp.net/main.news/news.aspx?newsid=9548

LA preuve est faite une fois de plus qu'il faut envoyer l'élite et les potentiels élite s'agurrir dans les rencontres internationales. ça commence par envoyer les cadets, juniors, espoirs qualifiés sur le terrain aux championnats où ils ont sportivement gagné leurs places: je parle bien évidemment de gens comme Fabien, Amandine, Marine...Chacun comprendra de quoi je parle
Par ailleurs énorme respect pour Bertrand Moulinet. Chapeau Monsieur! ...
A+ Stéphane

Tendre la jambe ou la joue ?, le dilemme du marcheur

Quand on ne marche pas comme il faut, on mérite la disqualification. C’est en tout cas ce qu’en concluent les juges de la marche athlétique qui ont renvoyé Yohann Diniz à ses études et à son amertume, nous privant du même coup d’une bagarre qui s’annonçait sublime. Yohann le favori s’est éclipsé sans même pouvoir puiser dans son immense potentiel.

Quelle fin cruelle pour un garçon exemplaire qui avait construit toute sa saison sur une seule course.

Avoir ou ne pas avoir la jambe tendue. Telle est la question. Constat étrange dans le cas de Diniz pourtant réputé pour sa régularité technique. Pourquoi cette volte face brutale aujourd’hui ? Diniz qui n’est pas un perdreau de l’année a pu par bonheur à leur insu se construire un sacré palmarès.

« C’est la loi de la marche » S’est borné à constater le rémois quelques instants après son expulsion de l’épreuve insistant par la même sur l’aspect éminemment subjectif d’une discipline qui tranche avec la rigueur mathématique qui régit les principes de l’athlétisme. « Je n’aurais jamais pu être un marcheur de compétition. » Reconnaissait notre ami et consultant Stéphane Diagana notant que la vie est déjà assez aléatoire comme cela pour que la pratique sportive de haut niveau n’y participe à son tour.

Il y a quelque de terriblement anachronique et injuste dans les épreuves de marche, un petit peu masochiste aussi. Un marcheur, parait-il, passé le 40 ème kilomètre n’abandonne pas. On a vu ainsi Bertrand Moulinet policier de son état tituber sur l’asphalte à demi conscient pour finir épuisé bien longtemps après que le vainqueur russe ait franchi la ligne.

Il faut donc pour devenir un marcheur d’élite cumuler des qualités rares. Etre dur au mal, capable, le plus souvent en solitaire de s’entraîner comme un forcené. Digérer jusqu’à 280 kilomètres par semaine comme l’australien Nathan Deakes contraint comme Yohann a quitté la course prématurément, sanglotant comme un enfant, perclu de douleur .Il convient aussi de se montrer obéissant et d’accepter de lever le pied, après avoir reçu une remontrance (avertissement) pour signifier au juge qu’il a eu raison de vous sanctionner.

Yohann pour avoir mener grand train après avoir reçu deux avertissements, a chèrement payé sa fronde. Il parait pourtant qu’aujourd’hui l’un des trois juges responsables du hors course de Yohann a pris une soufflante par son patron pour avoir fait sur le coup uu excès de zèle.

Il faut enfin savoir s’exporter et ne pas hésiter à faire campagne pour expliquer aux juges du monde entier son style de marche. Yohann a peut être payé en Corée sa préférence à ne concourir qu’en France, pour des raisons économiques qu’il est aisé de comprendre.

Car un marcheur de haut niveau ne peut disperser son énergie comme un sprinteur ou un sauteur sur tous les stades de France ou de Navarre. Il ne peut raisonnablement participer qu’à un seul grand « 50 bornes » chaque année. D’où l’une des qualités essentielles requises pour faire l’affaire.

Rester humble dans l’effort et ne pas s’attendre à tirer grand profit de ses performances fussent-elles exceptionnelle. Rien que pour cela Yohann et avec lui tous les marcheurs du monde méritent notre plus grand respect.

Voilà
]

Mouzard a dit

Citation :

Rester humble dans l’effort et ne pas s’attendre à tirer grand profit de ses performances fussent-elles exceptionnelle. Rien que pour cela Yohann et avec lui tous les marcheurs du monde méritent notre plus grand respect.

Tout à fait d'accord avec toi et avec l'ensemble de ton analyse que je trouve extrêmement pertinente et qui peut ne nous faire que progresser dans la réflexion sur notre discipline.

Bonjour François, c'est le résumé de Patrick Montel, que j'ai trouvé aussi très pertinent. Je vous glisse aussi, cet interview de Robert Kozrniowski, sans détour, j'aime bien car il a la légitimité pour le faire: http://www.vo2.fr/actualite/athletisme-la-disqualification-de-yohann-diniz-a-la-loupe-03092011-3915.html

En tout cas, Bravo Bertrand, ca fait "plaisir" que tu soit arrivé au bout !!! Belle baguarre !!!!

Passer la déception de la disqualification, il s'agit de rebondir pour faire avancer, dans le bon sens notre discipline.

Il est évident, pour moi, que la confrontation internationale est nécessaire. Elle l'est, autant pour se faire connaître des juges que pour confronter sa technique dans un autre contexte que le national.

Se pose également le problème de la jambe fléchie. J'avoue que c'est cette faute que j'ai le plus de mal à juger. En effet cela va tellement vite qu'il est difficile de voir si l'extension est bien correcte ou non (question d'habitude sans doute).

Le problème réside à la fois dans le style et dans la morphologie. Avoir par exemple les genoux saillants n'avantage pas. A contrario je sais que Christèle Jouan ne prendra jamais de jambe fléchie, non grâce à une bonne technique, mais surtout parce qu'elle est hyperpronatrice.
Yohann est un marcheur en fréquence et je crois que de ce fait il est plus sujet à risquer ce genre de jugement (à tort ou à raison?). Ayant également une très grande fréquence j'ai subi trois disqualifications et à chaque fois pour jambe fléchie (y aurait-t-il une relation de cause à effet.)

Quoiqu'il en soit il faut trouver des solutions. Personnellement je n'ai jamais su me corriger en compétition car les cartons conduisaient à me crisper et à rendre ma marche plus chaotique.

Maintenant, ce qui m'intéresse, c'est de donner des solutions aux athlètes que j'entraîne pour qu'ils ne fassent pas ce genre de faute. Nous faisons, évidemment, beaucoup de technique et chez les plus jeunes cela donnera de bonnes habitudes. Malgré cela j'avoue que je suis un peu démuni pour corriger des athlètes qui ont ce défaut (même si je connais les exercices techniques).

J'avais lancé un débat sur ce sujet qui ne m'a pas vraiment apporté de réponses. On m'a parlé de manque de souplesse mais les étirements ne font pas tout.

Il serait bien qu'une réflexion collective aboutisse à des solutions pertinentes que tous les entraîneurs pourraient reprendre à leur compte. Cela permettrait que les disqualifications de Yohann et Cédric conduisent à apporter des solutions constructives.

Pour finir, bravo Bertrand pour ton courage. C'est ce dépassement de soi qui rend, aussi, notre discipline si belle.

Pas d'accord sur 2 points :

L'aspect économique : Ce n'est assurément pas un frein pour Yohann. De plus, par ses résultats dans le circuit en 2010, il était invité et pris en charge par les organisations. C'est un choix purement stratégique.

La régularité technique : Yohann a souvent frisé la correctionnelle, notamment à chaque France Elite. Ok ça va beaucoup plus vite sur 10 ou 20. Mais les faits sont là. Ce pb récurrent mérite désormais toute son attention.

françois Pesquet a écrit:

Maintenant, ce qui m'intéresse, c'est de donner des solutions aux athlètes que j'entraîne pour qu'ils ne fassent pas ce genre de faute. Nous faisons, évidemment, beaucoup de technique et chez les plus jeunes cela donnera de bonnes habitudes. Malgré cela j'avoue que je suis un peu démuni pour corriger des athlètes qui ont ce défaut (même si je connais les exercices techniques).

Pour moi, on obtient de bons résultats en mixant renforçement/muscu et technique/vitesse. Ca va améliorer la maitrise gestuelle voire sa compréhension et assimilation chez l'athlète jeune puis les automatismes vont se mettre en place.
La vidéo est souvent un bon préalable à une prise de conscience de son geste.

[quote="Mouzard"]Tendre la jambe ou la joue ?, le dilemme du marcheur

On a vu ainsi Bertrand Moulinet policier de son état tituber sur l’asphalte à demi conscient pour finir épuisé bien longtemps après que le vainqueur russe ait franchi la ligne.
quote]

Cela signifie-t-il qu'à l'international comme pour les interclubs certains ont droit au carton parce qu'il sont devant, vont vite, sautent et/ou ne tendent pas (DINIZ ce matin) ou encore n'ouvrent pas droit à l'indulgence du jury (aujourd'hui HOUSSAYE ne semblait pas menacer les leaders) alors que d'autres parce qu'ils feraient preuve de mérite peuvent terminer en titubant (donc sans tendre ou alors expliquez moi comment faire) et cela sans recevoir le moindre carton ou en tout cas sans prendre le 3e (MOULINET) pour ne citer que les français puisque le débat n'est établi que sur eux?

Dans l'affirmative, la marche athlètique et le patinage artistique semble avoir plus de liens que le saucisson et sa ficelle.