Le KM520 et ses éditos 1998-2009

Rappel du premier message :

Tout a commencé au pied d'un camping-car place de la mairie à Montreuil un soir de 1997 au départ du Paris-Colmar. 350km plus loin, à Neufchâteau, Jean-Pierre GRANGE, les pieds réduits à deux ampoules géantes s'étalant des orteils aux talons, était arrêté par les médecins dans la 3ème nuit de la compétition. Il pestait, tout fonctionnait parfaitement hormis ces maudits pieds qui n'avaient pas apprécié des heures et des heures de pluie quasi sans discontinuer depuis le 1er matin. Au retour, dans le camping-car, nous causons et les idées sont semées. 
A la rentrée, Jean-Pierre décide de créer un club, ce sera l'Astragale, après quelques lenteurs et renâclements de la fédération de voir se créer un club "mono-sport", en avril 98 le bébé est né, suivit dans la foulée de la création d'un journal d'infos marche, KM520, titre en référence au kilométrage moyen de la plus grand épreuve de marche sur route au monde PARIS-COLMAR de nos jours malheureusement disparue. Au mois de mai 1998, le 1er numéro paraissait. Jean-Pierre me demanda alors d'en faire les éditos, ce qui n'était pas une mince affaire, mais la passion de la Marche Athlétique de Grand Fond aidant...
En cette période de confinement ou d'encabanage, quitte à être enfermé chez soi, lire et relire est l'une de nos occupations principales et nous avons donc pensé à publier ici, tous les éditos de l'époque agrémentés de chaque 1ère page du journal. Seuls manquent à l'appel les n° 1,2,3 5 et 6 ainsi que les 2 ou 3 1er éditos. Si quelqu'un les détient, il ou elle pourra les "incruster" au post-correspondant vacant.
Merci aux "participant(e)s ! et aux lecteurs intervenants.

B.Th. 

"les affaires reprennent" après un temps de fouille dans les archives.

juillet 2002 à juin 2009 soit 74 numéros de KM520, voilà ce que l'ami Georges D' HENRY m'a transmis. Le temps de scanner "les une" et quelques textes triés sur le volet et l'histoire de KM520 poursuivra sa route jusqu'à l'arrivée, 7 années en souvenirs d'une passion, c'est vite passé.
Les numéros en questions:
51 à 55
57 à 96
99-100
104 à 109
111 à 125
129 à 134

c'est reparti

4 semaines de punition sanitaire... les préparations et entraînements sont plus que perturbés. La lecture ( entre autres occupations culturelles) va subvenir au manque d'exercice, alors lisons et relisons.
Sachez prendre soin de vous et de votre entourage.
"On ne lâche rien" !

2003 La toute dernière année du Paris-Colmar, les postulants étaient loin de se douter du mauvais tour de passe-passe qui allait leur être joué l'année suivante. En ce début 2003, ils se préparaient, s’entrainaient, surveillaient leur pèse-personne dans un but unique:   décrocher leur sélection à la plus grande épreuve de marche du monde.

... du dernier Paris-Colmar; cette année 2003, nous étions à plus de 500km d'imaginer ce que l'année suivante allait nous réserver. 2003, nous étions toutes et tous "affûtés" comme jamais, les esprits tendus, totalement polarisés vers l'est, le col du Bonhomme et la longue plongée sur Colmar; certains pour la gagne, un podium, d'autres pour simplement tenter de passer la ligne d'arrivée. Tout comme "leur" marcheur, les équipiers étaient sur des braises, prêts à tout donner. Pour Roger BRUNET, Pierre LACHIVER et moi-même, la réussite fut au bout cette opiniâtreté de vouloir entrer dans le cercle des "colmariens", afin de pouvoir remercier celles et ceux qui nous avaient accompagnés, de près ou de loin, poussés encouragés à persévérer durant les années passées, sans rien lâcher. Leur offrir une arrivée à Colmar était notre seul cadeau possible de remerciement. 2003, 22 au départ, 8 à l'arrivée, pour les 3 derniers du classement devenus colmariens, ce fut enfin fait. Chez les féminines, 11 au départ, 7 à l'arrivée, Marie-Claude BARON réalisait son rêve et celui de ses équipiers, tout comme Elisabeth en 2000; en promotion, les 4 étaient sur un nuage. 2003, les nouveaux arrivants resteront marqués à vie de cette ultime odyssée bouclée.