Tout ce qui peut amener les gens à se dépenser ne peut qu'être salué.
Pour ce qui est de la question, tout dépend de la vision que l'on a de l'activité. Dès lors que l'on s'astreint à une préparation spécifique en vue d'un objectif
on rentre dans le domaine de la compétition (que l'on soit licencié ou non).
Mais toute activité compétitive devrait avoir comme finalité non pas une très courte carrière jalonnée ou non de médailles mais une finalité de santé (car notre seule réelle victoire est d'arriver en forme au bout de la dernière ligne droite).
Concernant l'essor massif de la discipline, (à l'origine utilisée par les fondeurs nordiques pendant les périodes estivales),cette dernière tend à perdre sa vocation première.
Ainsi petit exemple de cette absence de compréhension du mouvement du fondeur:
Beaucoup de gens que j'ai rencontré sur les épreuves de marches (6h ou 100 km de steenwerck; cela est également visible sur la vidéo) ne semblent pas comprendre l'usage des bâtons.
En effet, lorsque je les voyais œuvrer, (aucun usage du bâton pour se propulser, visible au non emploi de la dragonne. Cela se résumait à laisser trainer le bâton au sol voir même à prendre appui sur les côtés (donnant un peu l'impression d'un coureur ayant le syndrome de l'essui glace avec ses bras).
Cela peut prêter à faire sourire mais engendre au mieux une perte d'énergie voir une instabilité de la corporelle (mon sujet de prédilection) par le simple fait de laisser pendre ses bras car les bâtons ne sont que le prolongement des membres, ce qui sur une épreuve de 6h ou un 100 km laisse des traces.
Il leur serait à mon sens plus efficace de marcher avec des haltères.
Il ne s'agit aucunement d'une critique mais plutôt l'idée que ces pratiquants passent à côté de ce qui fait réellement l'intérêt de la marche nordique.
Ps cette discipline et la notre ont plus en commun que l'on se plait à le dire. Ressentez le déploiement du bâton (extension du bras) généré par l'axe vertébral et vous touchez aux bases de la marche.
En résumé que vous soyez compétiteur ou dilettante: marchez, marchez, marchez
Amicalement,