ils aiment le champion vivent les bretons

Robert avait une marche parfaite. Chez les grands champions, ce qui fait la différence, c'est le relâchement et la fluidité. On le voit avec Lavillenie, Bolt et Barshim. Lorsque Robert se présentait sur une course, ses concurrents baissaient les yeux. Il avait gagné avant de prendre le départ. Ce n'était pas le plus fort physiologiquement, mais mentalement, il faisait peur à tout le monde. C'est là-dessus que je dois travailler : Devenir un Robert...

« Tout ce qui ne tue pas rend plus fort ». Est-ce que vous vous retrouvez dans cette sentence ?

(Silence et trouble). Bien sûr... Car je suis tombé tellement bas. Après, je me suis laissé guider pour revenir vers des choses simples avec des gens simples, sans chercher à me compliquer la vie.

Recueilli par Bruno POIRIER.

Lire l'article complet de Bruno POIRIER pour OUEST FRANCE

http://www.ouest-france.fr/yohann-diniz-du-desespoir-la-victoire-2845754

"admin" de nous offrir ces belles et grandes minutes de lecture.
L'article est profond, fin, respecteux. Bruno POIRIER, GRAND SALUT !
Yohann s'y est livré intimement, comme les humains savent si bien faire de temps en temps.
A lire et relire, à infuser, distiller, se l'approprier. Yohann a tout dit, Bruno a tout écrit, quel belle équipe !
Aller, je le lis à nouveau, pour le pur plaisir de sentir le renouveau d'aller marcher encore et encore pour devenir plus fort.
Amitié à pied
Bernard