Et si nous avions une pensée...
Pour celles et ceux du Paris-Colmar dont on ne parle pas, ou presque...
De celles et ceux que nous n'avons pas vu, ou presque...
De celles et ceux que nous n'avons pas entendu, ou presque...
De celles et ceux qui se sont tout de même qualifiés pour cette épreuve...Ce qui n'est pas rien...
De celles et ceux qui, tout comme les leaders, se sont investis totalement pour prendre le départ de cette compétition...
De celles et ceux qui au cours de cette longue marche se sont arrêtés de leur propre initiative ou non...Vous remarquerez que tout comme Bernard Thanron, je parle d'arrêt et non d'abandon...
De celles et ceux qui nous permettent de voir trois athlètes sur un podium...Bref de celles et ceux qui sans leurs participations, le mot compétition n'aurait pas lieu d'être...
De celles et ceux qui ont passé beaucoup de temps sur le bitume dans l'anonymat et qui ont quand même franchi, souvent très tard il est vrai, la ligne d'arrivée dans une grande indifférence de la part de certains...
N'oublions pas qu'il y a encore peu de temps nous nous plaignions du peu de participants et d'arrivants...
Cette année, sept femmes et quatorze hommes sont arrivés à Colmar...
Il me paraît donc normal...De rendre hommage à ces femmes et à ces hommes qui pour moi, ne sont pas moins méritants que les leaders...
A ces marcheuses...A ces marcheurs...Qui au terme de leur souffrance ont pu ou ne pas franchir la ligne d'arrivée, je tiens à leur faire part de toute mon admiration et de mon plus profond respect...