Jean Cécillon, directeur de l'épreuve m'a gracieusement transmis son discours de la remise des prix de afin de le faire paraitre ici, nous sommes sur la "même longueur d'ondes" que lui, entiers, sincères et proches des autres. Notre vécu a ses côtés explique cela. Et maintenant imaginez-vous dimanche matin à Colmar, à la remise des prix du Paris-Colmar 2014.
"Alors que des sportifs professionnels attendent qu'il ne pleuve plus pour échanger des balles neuves contre des milliers d'euros, alors que des sportifs, payés des fortunes refusent de participer au mondial de foot sous prétexte d'avoir mal au dos, mercredi à Paris, j'ai vu et constaté que toutes les marcheuses et les marcheurs sont descendus du bus pour marcher sous la pluie dans les rues de la capitale, avec fierté et sans se plaindre .
Pour marcher, il faut des qualités athlétiques, c'est certain, mais il faut également et surtout accepter des sacrifices durant plusieurs mois, il faut beaucoup de courage, et il faut de la détermination pour ne rien lâcher.
Pour l'édition 2014, le soleil était présent sur les routes et dans nos cœurs, car avant tout, pour marcher il faut du cœur et ne dit-on pas que la marche est un sport recommandé pour la santé.
Ce printemps, dans notre famille de la marche, le cœur s'est arrêté pour Manu (Marc-Emmanuel GERARD) l'ex-Président de l'OFRASS et pour Pierre GAU (ex-commissaire Général de PARIS-COLMAR) et mon "Professeur" dans la marche de grand fond. Tous les deux, vous aviez du cœur pour vos proches et pour les marcheurs.
Ces deux hommes aimaient la vie et la fête, aussi, plutôt que de faire une minute de silence, je préfère vous demander de vous lever et faire tous ensemble en leur mémoire une minute d'applaudissements.
Je ne veux pas faire une longue liste des personnes à remercier, de peur d'en oublier, aussi, je vais remercier de façon globale mais très sincère, toutes les personnes qui ont oeuvré pour quelques minutes, quelques heures ou durant toute une année pour la réussite et le succès de cette édition.
Je vous remercie vous, les marcheuses et marcheurs d'avoir accepté mon invitation.
Durant 4 jours, vous nous avez offerts un spectacle de toute beauté, vous vous êtes surpassés, vous avez dépassé et repoussé vos limites.
J'en étais convaincu, mais vous l'avez montré de la plus belle des manières, en 2014, il y a encore des hommes et des femmes capables de marcher 430 kilomètres (ou 300 pour ces dames), en mettant en valeur la simplicité et l'entraide.
Merci à tous pour ces moments de vérité, d'altruisme et d'humanité".
Jean, MERCI !
B.Th.
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Moi, je préfère la marche à pied (Henri Salvador)
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence (Anatole France)
“Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. A te regarder, ils s’habitueront.” [i]René Char[/i]
Ne crains pas de marcher lentement, crains seulement de t'arrêter.