Retour ce soir au bercail bourguignon 23h.
Serge GEORGELIN le breton nous a offert une arrivée magnifique
Ambiance extraordinaire dans la traversée de Kaysersberg, nous arrivions à faire lever les consommateurs en terrasse pour applaudir "notre" marcheur, pour applaudir La Marche !
L'entrée du marcheur breton dans Colmar fut animée du début à la fin. Les terrasses colmariennes bondées applaudissaient le marcheur à son passage, les jeunes des cités de la rue d'Ingersheim le saluaient d'un "respect m'sieu "qui en disait long sur leur admiration de l'exploit.
Paris Colmar à la marche surpasse de toute sa stature ces sports dénaturés et menés par l'unique finance que les médias serviles infusent sur les écrans - exceptés le rugby et d'autres sports oubliés de ces messieurs des télés de salon et de petits fours champagnisés. A côté de cela, je remercie la passion de Hervé BRIDE et ses amis journalistes. Durant mon trajet de retour en train, j'ai eu le temps de lire les articles de la presse alsacienne, DNA et L'ALSACE...Maison, la force tranquille...Sylvie Maison n'a pas flanché...Ossipov au mental... PARIS-COLMAR A LA MARCHE, Les forçats du bitume, une longue route dans la solitude, Arrivée des marcheurs de l'extrême à Colmar, Ossipov remporte Paris-Colmar pour la quatrième fois, Emmanuel Lassalle a donné juqu'au bout du fil à retordre...merci à Guy Thomann de L'Alsace et Amaury Prieur des DNA.
La parcours de ce Paris-Colmar est exceptionnel de technicité et de beauté.
Les montées des cols sont fantastiques, la côte des 3 épis (6à7km)est sublime avec au moment de basculer sur la descnte, des panoramas de rêves sur la plaine de Colmar et la ville au loin qui tend les bras aux athlètes.
Je remercie les "constructeurs" de ce parcours ponctué d'Enfer (petit enfer) et de Paradis (grand Paradis).
Pour l'avoir cette fois-ci vécu du début à la, j'affirme que ces 430km égalent, voire dépassent "les Colmar 500km". Les 70 à 80km de moins sont largement compensés par la technicité du parcours, sa difficulté. Les coupures-reprises avec transfert en camping-car d'un point à un autre éprouvants pour tous font parties de la compétition. Le différent ancien nouveau n'a plus lieu d'être.
Après être fier d'être marcheur, fier d'être bourguignon, je suis fier qu'un breton m'aie invité à suivre son rêve jusqu'à l'arrivée.
Merci Anne-Marie NOIR, merci Jean CECILLON, merci à l'organisation de nous donner tant de plaisir, merci aux "copains motards de la route" de nous avoir protégé, merci aux "bleus" de l'Offrass de nous avoir couverts carrefours et ronds-points.
Le temps de se remettre, le temps de recadrer quelques photos, le temps d'écrire le ressenti, et tout sera ici.
Que la liste des colmariens colamriennes grandisse grandisse !
B.Th.accompagnateur...j'oubliais, merci Serge GEORGELIN de m'avoir fait vibrer.
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Moi, je préfère la marche à pied (Henri Salvador)
J'ai toujours préféré la folie des passions à la sagesse de l'indifférence (Anatole France)
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"on ne lâche rien"