tu ne marcheras jamais seul

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Date de sortie : 28 Novembre 2001
Réalisé par : Gilles CHEVALIER
Avec : Clément DOUKAGA Jean , Maud FORGET , Cristina DELEANU ... > Tout le casting
Durée : 1h26min
Distributeur : LEO & COMPAGNIE Conseiller technique : Roger QUEMENER

Thème: Depuis plusieurs années, se tient à Bucarest, une compétition de marche à pied qui dure deux jours et deux nuits. Cette épreuve consiste en un parcours de plus de 400 Km. Cette année, la veille de la course, un marcheur du Rapid de Bucarest, Ion Holban est tué dans un accident, mais Camilla sa fille assiste à la course. Le départ est donné, chaque concurrent étant supporté par sa famille. Hakim Mazou a sa femme et ses enfants qui ont disparu la veille de la course. Un concurrent anglais tente de violer Camilla qui était revenue à Bucarest pour tuer son père qui la violait lors de chaque course. La réapparition de la femme de Mazou lui redonne le courage nécessaire à gagner la course. Dans l'arène de Bucarest et tout le long de son périmètre, la course a pris toute sa forme et sa véritable allure. Les marcheurs sont à pied d'œuvre et toutes les équipes encouragent leurs poulains. En l'absence du tenant du titre, les concurrents habituels de celui-ci sont d'office les favoris de l'épreuve. Mais cette compétition est un véritable challenge individuel. Un défi personnel vis-à-vis de ses propres limites. Pour gagner, il faut y laisser ses tripes. Le trophée est bien modeste. Une voiture. L'enjeu repose donc plus sur la transcendance de soi.

J'ai eu la chance d'assister, avec 4 autres spectateurs, à l'une des deux seules séances de projection à Paris dans une salle de la rue Champollion. J'ai eu la chance de pouvoir obtenir l'affiche de cette rareté. 48 heures plus tard, le film était retiré de l'affiche...film dur, histoires humaines dures, scènes sombres pour accentuer le tragique, la défaillance, l'errance du marcheur, film fort. J'en ai retenu qu'un marcheur, au plus profond de sa descente aux enfers ne doit jamais renoncer. Il faut retenir et ne jamais oublier qu'il existe toujours une infime lueur prête à redresser une situation imaginée perdue. J'ai vu ce film par amour de la Marche et certaines scènes m'ont servi dans certains moments délicats de mes circuits sélectifs. Un joyau !