Mathias boucher et son club

un club qui bouge , un jeune qui marche

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les directives de la ffa c'est pas de specialité avant 15 ans donc il a encore le temps de ce specialise mais si il ne s'entrainemt pas il ne pourra pas evoleur voir faire des minimas pour participer au epreuves nationnales.

Alors que faire je me specialise et je progresse sur la marche ou je fais autres choses et adieu minima et championnat de france.
De toute facon pour arriver a aire les minimas en cadet il faut au moins avoirs 4 à 5 heures d'entrainemnt de marche par semaine.
si ca c'est pas se spécialisé c'est quoi ?

il faut faire de l'athle mais pas de specialite ?? Je comprend pas tout ?
sur le long moins complique tu marches et tu reflechis aprés.

Dans une discipline comme la parche, on est bien obligé de se spécialiser de bonne heure, sinon ....
Des Poussins, Benjamins, voir des minimes qui touchent à tout, on en a vu des paquets.
De ceux d'il y a 5 ans, combien il en reste aujourd'hui?

L'idéal c'est d'être formateur , donc ne pas trop se spécialisé trop jeune.
Après, c'est normal de faire un peu de spécialisation tout en gardant une vision pluridisciplinaire, ce qui fait que l'enfant y trouve son compte mais on ne l'enferme pas dans une seule spécialité ce qui lui permet de se développer plus harmonieusement!
En plus on sait qu'un sportif qui a plusieurs cordes à son arc sera plus performant et se blessera moins

Philippe,
Si dans ton temps on a eu les résultats très importants que l'on sait, c'est bien parce que que les jeunes s'étaient spécialisés de bonne heure.
Bien sur il y a eu des dégats (et particulièrement chez moi), mais il n'y a qu'à consulter Les statistiques de l'époque et ce n'est pas à toi que je dois dire cela. Ce fut le départ de la grande aventure de la Marche Athlétique Française.
Merci au défunt Maurice Coubard, et bien sur aux entraineurs de l'époque dont je fais sans modestie partie,dont ton frère Jean Louis fait partie.

Bien sur on ne pas comparer cette époque avec aujourd'hui.

Salut Jacques, justement, personnellement j''étais spécialisé tôt, mais je m'entrainais( parfois) aux concours ou aux haies et surtout tous les hivers je faisais des séances en salle de PPG, travail de pied, musculation général, exercices en vagues etc 1 à 2 fois par semaine au moins jusqu'à junior (après le problème c'était les études) et je ne pense pas être le seul , c'est cela qui nous a permis de tenir tout de même longtemps, avec un minimun de blessures et avec une technique satisfaisante.
J'ai eu des problèmes quand je n'ai plus fait ces séances (puisque j'étais sur Lyon et que les clubs n'acceptaient que leurs sociétaires sans accepter d'autres personnes alors qu'à Bourg on acceptait tout le monde) , tant techniquement qu'au niveau des blessures.

Conclusion; je pense qu'il en faut pas se spécialiser trop tôt même si en benjamin ou minime on peut avoir une discipline de référence , il ne faut pas perdre de vur un peu d'entrainement général (l'athlétisme n'est pas UN sport de base mais la réunion de différents gestes de base)

Bonjour, chacun peut donner des exemples de jeunes athlètes qui ont réussit ou échoué en se spécialisant de bonne heure. La marche comme le reste de l'athlétisme d'ailleurs, reste une spécialité exigeante, peu ludique ou certes les qualités physiques et techniques indiquent la voie possible à suivre par un jeune athlète, mais ne prédisent en rien son niveau de réussite dans le futur. En effet, pour percer à un très bon niveau, il faut également être déterminé sur du très long terme et suffisamment à l'abri des blessures. L'objectif de l'entraînement chez les jeunes est avant tout (hormis le plaisir de voir les enfants se dépenser et se dépasser), la détection des jeunes athlètes ayant les qualités requises pour devenir de très bons marcheurs (ou autres), mais encore une fois, trouver la perle rare ne donnera aucune garantie de réussite sur du long terme (ne trouvez personne, non plus !). Ce qu'on peut dire, c'est qu'il est important que ce travail de détection continue et que notre spécialité attire suffisamment de jeunes à potentiel, même si nous sommes tous conscients que beaucoup se perdront en chemin. Je préfère débattre du talent précoce de marcheurs plutôt que des pelotons jeunes qui s'effritent ou d'un niveau de performance qui plonge. Bon courage donc à tous les entraîneurs qui œuvrent à motiver une jeunesse qui préfère l'effort à la glande et belle carrière quelque soit sa durée à ce jeune lyonnais apparemment très doué.

Le gros problème des jeunes de valeur n'est pas forcément la persévérence, c'est plutôt l'avenir.
Entre des études qui assureront (en principe) l'avenir de l'homme et l'hipothétique réussite sportive (la marche ne nourrit plus), le choix est en principe vite fait.
C'est pour cette raison que nous avons perdu dans ces 15 dernières années des marcheurs à fort potentiel.
C'est la vie.