Après la tempête .... l'orage !

C'est une question à 2 balles qui m'a été soufflée par l'orage d'hier soir.
Quelle décision prendre si les marcheurs sont pris dans un orage, il y a en a de forts violents dans l'Est et sachant que les piétons sont les plus menacés par la foudre ?

ON SE MET A L'ABRI TOUS SIMPLEMENT

Bien sur, bien sur .... mais comment cet arrêt est géré par les organisateurs qui pointent les temps de passage ?

Cette situation arrive très souvent car Colmar se déroulant au mois de juin, il est fréquent que la météo fasse des siennes.

Pour le concurrent, bien souvent l'orage est vivement attendu car il ne fait que terminer une longue période lourde, chaude et irrespirable. La pluie permet donc d'abaisser la température de plusieurs degrés. En règle générale, tous les accompagnateurs remontent dans le véhicule suiveur afin de rester au sec, le marcheur prend une bonne douche (mais l'eau n'est pas froide), et lorsque la pluie s'arrête, le concurrent prend deux minutes pour se changer complètement (vêtements, chaussettes, chaussures, mettre de la crème...) et c'est reparti.... en essayant d'éviter les grosses flaques.

Malheureusement, un orage est souvent très localisé et un concurrent peut se retrouver dessous deux ou trois fois dans la journée, alors que le concurrent qui le précède de quelques kilomètres peut passer à côté à chaque fois.

C'est le même parcours pour tous les participants, mais entre ceux qui passent à 10h00 et ceux qui passeront à 18h00, le ciel aura le temps de changer plusieurs fois de couleur.

L'an dernier, une très grosse averse est tombée durant la nuit du jeudi au vendredi dans l'entourage de SAINT-DIZIER. Certains marcheurs étaient au repos et non rien vu, d'autres sont arrivés entièrement trempés, et pire, après seulement deux heures d'arrêt au 253ème kilomètres, quelques marcheurs ont dûs repartir sous le déluge alors qu'ils étaient encore à peine réveillés.

C'est aussi ça PARIS-COLMAR !

Bonjour Nicole et Petitjean,

En 2007 sur la promotion de Paris-Colmar, Jean Claude Courcy n'a pas pu échappé à la bagatelle de cinq orages entre la Champagne et l'Alsace.
Et à chaque fois j'étais à ses côtés pour le protéger avec un grand parapluie à la main et il fallait le tenir farouchement contre le vent qui soufflait en rafales en même temps, les hallebardes tombaient drûes.

En 1998 dans la région de Corcieux nous avons subi un très violent orage qui a duré assez longtemps. Nous attendions à Corcieux notre marcheur, puisque notre équipe n'était pas de permanence. Mais nous savions que notre marcheur allait prochainement arrivé et que c'était à notre tour d'assurer notre rôle d'accompagnateur à son service en essayant de le protéger au maximum des conditions atmosphériques.
Je penses que Jean Pierre Grange doit bien se rappeler de cet orage, puisque c'est lui que nous accompagnions cette année là en 1998 sur le Paris-Colmar 521 km. Jean Pierre est arrivé place Rapp vers 1h30 du matin en 8ème position.

En 2001, dans le col du Bonhomme, dans la montée il y avait de la neige et dans la descente versant alsacien en direction de Kaysersberg ce sont de gros grêlons qui tombaient sur les marcheurs et marcheuses. Et j'étais toujours là avec le grand parapluie pour protéger tant bien que mal notre marcheuse cette fois-ci, en la personne de Michèle Ponimballon.

Gilles Letessier m'a racconté que lors de l'un de ses derniers Paris-Colmar, il a été obligé de s'abriter à l'intérieur de son camping-car, bien sur à ce moment-là celui-ci est obligé de stopper et de se garer tant bien que mal à cause d'une tempête de grêle qui pouvait tout casser. Les accompagnateurs et lui même se demandaient si le pare brise du camping-car allait tenir le coup. Lorsque cela s'est calmé, Gilles a pu reprendre sa route vers Colmar.
Pour répondre à Robinsonne : Le temps d'arrêt par exemple 15 mn compte dans le chronomètre, l'horloge tourne toujours et ce temps d'arrêt n'est pas défalqué. Donc évidement la moyenne horaire entre les deux PCS chute pendant tout ce temps de non marche.

J'espère avoir éclairé ta lanterne ?

Mais bientôt dans tes affaires prépare un nécessaire contre la pluie, cela te sera peut-être utile ? Mais en espérant que tu ne sois pas obligé de l'utiliser du 17 au 20 juin prochain.

Merci Jean et merci Guy pour vos réponses qui entre autres, nous ferons penser à nous munir d'un grand parapluie pour protéger notre marcheuse. A bientôt.

Bonsoir Robinsonne,

N'oublie pas non plus la protection solaire pendant ces quelques jours de l'aventure colmarienne. Car même si tu ne vois pas les rayons du soleil, tu verras tout de même la différence sur ta peau au fil des km passés sur la grande route.
En 2000, au départ des féminines à Châlons en Champagne il faisait 40° C à 17 heures.
Mais avant d'arriver pour le départ des féminines sur la route entre Château-Thierry et Epernay j'ai vu le Hongrois Menyert Sczalas et le Polonais Zbigniew Klapa (entre autres) complétement "cramés" sur le bord de la route champenoise et ils ne sont pas allés beaucoup plus loin après les avoir vus.
Maintenant Robinsonne prête pour l'aventure d'accompagnatrice avec une belle marcheuse. Après le virus sera pris et tu vas en redemander.
Allez Colmar c'est "tout droit" et comme le dit Petitjean il ne faut penser qu'à celà.

Bien sportivement.

Guy

Faire attention quand mlême avec les parapluies, la pointe peut servir de paratonnerre, et gare à celui qui est dessous.
Si cela ''canarde'' trop, la meilleure protection c'est le camping car, bien sûr avec le temps perdu, mais la vie d'abord.

Je prépare mon sac avec minutie et la protection solaire écran total en fait partie, ainsi que la casquette saharienne, voire tee-shirt manches longues. Heureusement, il y a des textiles techniques qui protègent tout en laissant respirer le corps, pareil pour temps froid éventuel et pluie ! J'ai aussi commencé par tanner les pieds avec épluchage minutieux de la corne. C'est la grande aventure et je souhaite que ce soit la belle aventure. Je suis aussi fébrile que si j'étais compétitrice !
Pour répondre à Jacques, ce n'est pas la pluie ni les grelons que je redoute car en saisons des pluies en guyane j'ai pris l'habitude de patauger sous les grandes pluies tropicales qui peuvent tomber des jours durant sans discontinuer, mais je redoute la foudre. Effectivement le parapluie est un excellent conducteur, et il vaut mieux une retraite temporaire de la marcheuse et de son équipe plutôt que de risquer sa vie.
A bientôt donc sur le parcours et merci pour vos conseils.

bon courage
tu va voir l'aventure est super a vivre et tu as que de bon conseils de la part de ti jean et guy
tu accompagne qui ?

moi c'est le dom le chti

aller fonce c'est a vivre a 100%

Bonjour Josy, j'accompagne Jacqueline Guizonne qui vient de guadeloupe, avec Yves-Michel KERLAU (KLY) le "patron" et une troisième personne proche de jacqueline. Outre les conseils que je reçois sur le site, il y a aussi Raymond Langlois qui va me concocter un plan d'entraînement "accompagnateur" !. Je pense que nous aurons la possibilité de nous rencontrer et je me réjouis à l'avance de faire connaissance ou de revoir beaucoup de personnes qui interviennent sur le site ou que j'ai connus lors du stage de grand fond à Neuilly sur Marne.
A bientôt.

PARIS COLMAR 2009 - PASSAGE A NOISY LE GRAND







L'année dernière pas de tempête au passage à NOISY LE GRAND .

BELLE ESCORTE DE TETES CONNUES POUR BERNARD

A bientôt
sportivement

ROGER