28-05 au 02-06-2024 - Paris-Alsace

Bravo à tous les participants, organisateurs, juges et accompagnateurs.
Merci aux sponsors.

Les kilométrages indiqués sur le classement de la Mythique ne sont pas forcément corrects pour certains marcheurs. 
 
Alexandre Forestiéri s'est arrêté à la sortie de Girecourt-sur-Dubion, soit environ 3,600 km à 4 km plus loin que le PCS de Dompierre. 
 
Yves-Michel Kerlau, il s'est arrêté à Domèvre-sur-Durbion, je pense dans le village. Le panneau d'entrée de ce village est situé à 8,200 km 
après le PCS de Châtel-sur-Moselle. 
Sylvie Maison s'est arrêtée environ 800 mètres après le PCS de Châtel-sur-Moselle.

Il en est peut-être aussi pour d'autres qui ont passé un PCS et sont allés un peu plus loin, mais pas atteint le PCS suivant.

Pour Delarue, sur la Cabu, il faut lui ajouter environ 6 km de plus, j'étais présent lors de son arrêt ainsi qu'un juge marche qui a transmis l'information aux officiels.

Un truc que je ne comprends pas... Quand je fais l'addition des kilométrages, j'arrive à 241.5kms pour la CABU (hors il est noté d'abord 242.2 puis au classement officiel 239.9...), et lorsque je fais l'addition de mes chronos, j'arrive effectivement à un total de 30h51'27 (comme indiqué la 1ère fois), hors le classement officiel final indique  32h38'26.....  Y'a rien qui correspond..... Ca ne change pas le classement, mais bon...

Sinon, pour ma part, j'ai passé une super semaine, et c'est la plus belle épreuve de marche à laquelle j'ai participé pour le moment. Alors, certes, on dira que ce n'est plus la même épreuve qu'avant, que les marcheurs d'aujourd'hui ne valent pas les marcheurs d'hier, blablabla, mais en tous cas c'était une belle épreuve à vivre, l'orga a été super (tout comme le service de sécurité), et franchement l'épreuve "la Cabu" (en étapes donc) est une bonne idée, et cela a le mérite d'amener + de marcheurs au départ et à l'arrivée (puis sincérement, c'était vraiment sympa de faire une épreuve par étapes, je n'avais jamais participé à ce genre de compétition, j'ai beaucoup aimé le mélange "marche de vitesse" et "marche de grand fond")

J'en profite pour remercier ici mes accompagnateurs sans qui rien n'aurait été possible et qui m'ont super bien épaulés, on a passé des supers moments ensemble durant cette semaine !

...Suite du souci au niveau du chronométrage : En regardant bien, je me suis aperçu d'une erreur lors de l'étape 5 (34.7kms). En effet, selon le tableau j'aurais mis 3h22'52, impossible puisque cela m'aurait fait une moyenne de 10.262km/h...Alors qu'au prologue je n'ai fais que du 9.985km/h de moyenne... Sur mon planning, l'un de mes accompagnateurs a noté le chrono de 04h41'59 (à quelques secondes près), ce qui est déjà bien plus plausible (puisque moyenne de 7.383km/h)...

Sauf que quand on fait la correction avec ce chrono de 04h41'59, cela ramène le chrono total à 32h10'34...hors selon l'officiel j'en suis à 32h38...Soit une différence de 28 minutes ! Ca fait beaucoup...

Bref, erreur de l'organisation sur le chrono général je pense... Mais ce n'est pas le plus important...

Le direct a été fait avec les valeurs du premier tableau de PCS antérieur au 11 mai avec la distance de 242,1 km.
D'autre part les chronos de l'étape 5 sont faux pour tous, je l'ai signalé à Jean Cécillon.   
Pour Sébastien Hassevelde le chrono est de 4h42'01'' d'après ma vérification pour cette étape.

Je regarde l'ensemble de la Cabu, puisque je dois faire le récit de l'épreuve de la Cabu et Jean Cécillon va faire le récit de la Mythique. Ces récits paraîtrons sur le site de Paris-Alsace dans le Mythe de A à Z 2024 vers le mois d'août, puisque ce n'est pas nous qui les mettons en ligne; Pour ma part je n'ai pas la main pour le faire.

J'aimerais quand même connaître les conditions météos pour la Cabu? pour chacun des participants. Je pense que cela a été moins arrosé que la Mythique ?
Par exemple en 2007 avec Jean-Claude Courcy dossard 60, nous avons eu droit à 5 gros orages durant notre passage sur les routes de la Promotion, alors que d'autres ont été épargné.  Pour l'étape de Brouvelieures à Saint-Dié-des-Vosges les 4 derniers à partir ont eu la douche , mais d'après Fabrice Henry pendant 500 mètres m'a t'il dit.  


Sur le tableau de passage des PCS du 11 mai 2024  La distance de la Cabu 239,9 km dernier en date :
Prologue  15,3 km, 
Etape 2 : de Château-Thierry à Dormans avec la boucle de Château-Thierry :  Charly 19,9 km, Château-Thierry 14,9 km, Dormans 24 km, soit étape = 58,8 km
Etape 3 : Châlons-Pogny  15,3 km 
Etape 4 : Favresse 12,5 km, Pargny-sur-Saulx 11 km, Mogneville 14,9 km, soit étape 4 de 38,4 km
Etape 5 : de Neufchâteau à Gironcourt-sur-Vraine   : Coussey  10,4 km, Gironcourt-sur-Vraine 24,3 km, soit Etape 5 de 34,7 km
Etape 6 : de Brouvelieures à Saint-Dié-des-Vosges  22,1 km
Etape 7 : de Plainfaing à Colmar : 55,3 km

Concernant les conditions météo de la Cabu, me concernant ça a été pas mal arrosé quand même (mais largement moins que la mythique !). Nous avons bénéficié de belles éclaircies quand même parfois, plutôt en fin de compétition. Après...sincèrement je ne pourrais plus dire les jours exacts où on a eu plus de pluie que d'autres... Je me rappelle surtout d'une averse prise sur le coin de la figure qui est arrivée en 30 secondes ! Des accompagnateurs réactifs sont d'ailleurs grandement appréciés dans ce cas là ! Et pour ma part, j'ai eu de la chance de ce côté là

Résumé de Sylvie Maison Paris-Alsace 2024 – La Mythique


 
Bonjour à tous,
Voilà mon résumé de l’épreuve 2024 :
Mardi 28/05 : En forme physiquement malgré une préparation tardive, le prologue se déroule bien même si ce n’est pas la partie que je préfère. Il passe mieux que les autres années peut-être parce qu’il ne faisait pas trop chaud. Il faut dire que le parcours était bien aussi.
L’épreuve était lancée et les choses sérieuses allaient commencer ! J’ai hâte de sortir de l’effervescence pour me retrouver plus seule sur la route, dans le calme.
Mercredi 29/05, jeudi 30/05 et vendredi 31/05 : Enfin le grand départ ! Il pleut mais cela ne m’embête pas. Je préfère cela à la chaleur. Je commence mon parcours par la belle boucle Château-Thierry – Château-Thierry et le passage animé à Charly sur Marne où j’ai le plaisir de revoir de nombreux spectateurs et visages connus que j’apprécie, comme tous les ans à cet endroit. Je retrouve aussi beaucoup de visages connus au passage à Château-Thierry. J’en profite ici pour remercier toutes les personnes connues ou inconnues pour leurs encouragements. Cela m’a fait très plaisir. J’étais bien. Mon équipe aux petits soins, des sourires sur le bord de la route… Tout allait bien.
La vallée de la Marne que j’aime beaucoup. Il pleut encore. Les vignes de la Champagne avec ses routes vallonnées la nuit tombée : les côtes passent mieux la nuit ! Alain 2 et Bruno marchent avec moi, heureux de participer d’une autre façon à cette aventure. La traversée d’Epernay que je n’aime pas. Direction Châlons en Champagne et ses lignes droites interminables… Tout allait bien. Toujours le moral. Je me remémorais au fur et à mesure le parcours si souvent emprunté.
Après Châlons, Adeline BRASTEL vient marcher avec moi plusieurs heures. Quel plaisir de parler de choses et d’autres avec elle ! Il faut dire que je la connais depuis longtemps et que nous avons beaucoup de choses à se dire. Merci Adeline !
Arrivée à Vitry, puis direction Sermaize. Les pieds sont douloureux. Il fait doux. La fatigue s’installe. Un gros orage s’abat sur nous. Christophe marche avec moi sous des seaux d’eau froide. 8 degrés de moins en 5 minutes. Je suis trempée mais tout est mouillé. Je continue donc ainsi. A la sortie de Sermaize, fatiguée, trempée, les pieds douloureux et ayant froid, je craque un peu car je me demande comment je vais pouvoir repartir de Ligny à 22h30. Est-ce que j’en ai les capacités ? Je me reprends et je finis plus doucement à cause, notamment du revêtement rugueux de la route avant Mognéville qui me fait très mal aux pieds. Le plaisir de pouvoir s’arrêter à Mognéville avec cette ambiance au top. Dommage que le temps n’ait pas permis d’apprécier cela.
Après mon hypothermie résolue et mes pieds soignés grâce à l’équipe médicale, je me repose sans pouvoir vraiment dormir jusqu’au départ de Ligny en Barrois.
Il est 22h30, c’est l’heure du départ. Le moral est là. Les pieds sont soignés. Je me sens bien et prête à repartir. Je ne l’aurais pas cru quelques heures avant ! Comment vais-je gérer cette deuxième nuit ?
Je repars bien, à mon rythme, sans forcer ! Je marche dans la nuit sous la pluie avec des concurrents devant, derrière… On se double, se redouble. On marche ensemble puis on se sépare. Je ralentis, puis reprends au rythme de mes changements de vêtements notamment. Les kilomètres passent plus vite que les autres années. J’en suis étonnée ! Mon équipe m’épaule. Alain 1 conduit avec Bernard et Claudine est au changement de vêtements (elle a du boulot) et m’informe de la marche et Matthias me ravitaille. Dans l’autre équipe, Alain 2 me ravitaille pendant que Bruno, Michel ou Christophe conduisent ou surveillent la marche. Je ne sais pas tout ce qui se passe mais tous sont là pour moi. Tout se passe bien. Pas de fatigue ! La montée vers la Basilique de Domrémy la Pucelle au petit matin et le plaisir de voir un blaireau traverser la route. Ce n’est pas anecdotique. Il aura fallu que j’attende d’avoir 50 ans pour voir un blaireau vivant. Mon fils a 15 ans et en voit déjà un ! Quelle chance !
La descente sur Coussey. Je rejoins peu à peu Yves-Michel que je double puis j’arrive à hauteur de Véronique et Alexandre. Je marche à mon rythme et passe légèrement devant. Alexandre revient et nous commençons une longue marche ensemble. Le sommeil arrive ! J’ai l’impression de flotter ! Je prends alors une éponge que je me passe régulièrement sur le visage. Alexandre et moi ralentissons. Puis je me réveille. Je ne vais pas encore très vite mais ça va mieux. Le moral est toujours bon. Nous traversons Gironcourt sur Vraine. Puis quelques kilomètres après, remobilisation ! Même si je ne me suis jamais vraiment laissée aller, je me reprends et j’accélère légèrement. Cela s’est fait sur de nombreux kilomètres bien sûr. Je passe Mirecourt. Tout continue normalement mais mes pieds me font de plus en plus mal. Je continue mon chemin. Je connais la route puis, avant Chatel, de la nouveauté. Une belle route bordée d’arbres. Malheureusement, le revêtement de la route est de nouveau très rugueux pendant de trop nombreux kilomètres et je souffre beaucoup. Je décide alors de me faire soigner les pieds à Chatel avant de pouvoir repartir pour, au moins, passer dans le village de Claudine : Pierrepont-sur-l’Arentèle. J’arrive tant bien que mal à Chatel où je m’arrête pour essayer de faire ce qu’il faut avec l’équipe médicale. Le redémarrage est trop difficile et je m’arrête quelques hectomètres plus loin.
Cet arrêt soin n’aurait pas dû être synonyme d’arrêt et je suis contrariée de cela. C’est comme un petit caillou dans la chaussure qui m’empêche d’être satisfaite pleinement de mon parcours et de mon résultat. Il y a des leçons à tirer pour moi de cet épisode pour 2025.
Samedi 1er juin : Après une bonne douche et une bonne nuit réparatrice chez Claudine à Pierrepont, je repars de Plainfaing après avoir eu les pieds soignés. C’est encore dur pour les pieds mais tout va bien musculairement parlant. J’ai le plaisir de marcher avec deux petits garçons, Nathan et Corentin. C’est une bonne idée ! Ils ont apprécié aussi je pense. Merci à eux. Régis et Geneviève THIBAULT ont rejoint mon équipe en amenant Elsa DIMROCI. Adèle SCHMITT, une autre jeune marcheuse, me rejoint aussi avec toute sa famille qui va m’encourager tout le long du parcours jusqu’à Colmar ! Francis QUIQUEREZ, avec qui j’avais fait le semi-marathon de Strasbourg quelques semaines auparavant et Fabrice SCHNEIDER sont aussi là.
A tour de rôle, tous ces marcheurs m’encadrent dans la montée des cols (Le Bonhomme et le Calvaire) dans un épais brouillard et dans les douloureuses descentes. Matthias me rejoint à la marche à partir d’Orbey et va aller jusqu’au bout. Il ne veut pas se reposer. Il s’applique à la marche athlétique. Claudine le force à manger et à boire. Il préfère la banane au cake (comme sa mère !).
Mon équipe du départ est toujours derrière moi. Moins visible, c’est elle qui m’a amenée jusque-là !
Le temps s’est apaisé. Il fait bon pour marcher. Colmar approche. Le passage à Kaysersberg est un beau moment. D’habitude, je passe dans les caniveaux car les pavés ont moins de relief ce qui est plus acceptable pour mes pieds. Cette année, exceptionnellement, je reste au milieu. Je vais moins vite mais, tant pis ! Je marche avec plaisir encadrée par Elsa et Matthias.
C’est ensuite la plaine et Colmar à l’horizon. Cela passe bien. Le maillot du club est enfilé. L’entrée dans Colmar n’est pas trop longue. L’arrivée approche.
A l’entrée du champs de Mars, je vois Christian, mon mari et ma fille Zoé. J’arrive en m’appliquant dans ma marche et en accélérant, encadrée par mes enfants et avec Elsa et Adèle juste derrière ! Quelle joie !
Merci à mon équipe : Claudine ANXIONNAT, Alain BURGER, Alain SCHOETTEL, Bernard ECK, Michel HAUSWIRTH, Christophe OTT, Bruno CAYRE et Matthias STOLL.
Merci à Geneviève et Régis THIBAULT, Elsa DIMROCI, Adèle SCHMITT, Francis QUIQUEREZ et Fabrice SCHNEIDER.
Merci aux autres concurrents que j’ai plaisir à retrouver sur les différentes épreuves avec tous mes vœux de bon rétablissement à Véronique et Florian.
Merci aux organisateurs qui peuvent être fiers de ce qu’ils ont fait : beau parcours, belle organisation….
Merci aux autres bénévoles : chronométreurs, ofrass, bénévoles au secrétariat, à l’accueil des gymnases, speaker …
Merci aux équipes médicales qui me sauvent régulièrement la mise.
Merci à ma famille.
Merci aux partenaires de cette épreuve.
Mes pensées à toutes les limaces que j’ai écrasées (et qui m’ont fait glisser deux-trois fois) et aux nombreux escargots écrasés par les véhicules.
 
Régis Thibault
Beau et long résumé d'une des tranches de légende que tu nous fais partager chaque année...
Félicitations "Guerrière de Lipsheim", comme des Claudine et tant d'autres qui perpétuez la Mythique épreuve des forçats de la Route ....
Grâce à vous,des jeunes se lancent enfin.