Pour saluer le retour de la Godillose après 3 longues années de disette, une ode s'imposait d'elle même en se remémorant les éditions passées ...
* Ode à la Godillose *
La Godillose, nous on y tient !
La Godillose, on l'aime bien !
Tous les ans, à Bonneval, on y revient
Ni Mai, ni Juillet, c'est à la mi-juin
On s'y sent comme chez nous, on y va serein
Pour se bouger les pieds, main dans la main
Pour y marcher du soir au matin
Avec mes plus beaux godillots toujours j'y viens
Que je montre prestement aux amis du coin !
Attention, pour y plier le genou vous avez le blanc-seing !
En arpentant de bien longs chemins
Peut-être apercevrez-vous d'ailleurs quelques serins
Pour passer le temps, on compte les gros grains
De blé, d'orge, de seigle, de triticale et de sarrasin
J'en profite alors pour avaler une grosse galette et un quignon de pain
Voir même, au ravito, un petit verre de vin
Pour repartir dans la nuit noire avec meilleur entrain
Et même si nos petits petons ou grands rigadins
A l'ordre nous rappellent, pour leurs petits soins
Être ailleurs qu'ici, non merci, vous n'y pensez point
Je suis si bien en Beauce, comme dans un écrin
Le ciboulot, se creuser il faut, pour que la rime tienne enfin !
Bien difficile parfois il est, de rimer en "in" !
Mais il faut parfois savoir lutter en vain !
Foi d'Alain !
Tagada tagada tagada tsoin tsoin !!!
Cette dernière rime, du diable Vauvert elle vient !
Mais cette fois, c'est vraiment la faim, ou la fin
Choisissez bien !
Il reste tout de même à composer la partition qui saura l'accompagner pour qu'elle raisonne en cœur dans la longue nuit Beauceronne (d'ailleurs bien courte elle sera, mais pas pour vos pieds !) qui vous attend d’arrache pied !